le mouvement religieux des
sœurs américaines Fox qui ne l’a précédé que de quelques années, et surtout
le Candomblé brésilien, le Caodaïsme vietnamien, les griots
et les
marabouts africains, pour ne citer qu’eux, qui réunissent des millions
d’adeptes. En Europe, il se concrétise de différentes manières, comme la
TCI, l’écriture
automatique ou encore les séances de Ouija.
Le spiritisme n’est
pourtant pas à la portée de tout le monde.
Le contact avec les
esprits nécessite en effet un don unique, celui d'un
vaudou ou des
médiums, qui ne sont d’ailleurs pas toujours conscients de le détenir.
Et il requiert certaines
précautions. Avant tout, faire preuve de respect envers ceux que nous
sollicitons, ce qui est la moindre des choses, ensuite savoir déterminer si
l’esprit en présence est amical ou non. Car ils ne le sont pas tous.
Allan Kardec avait
établi une classification de leurs attitudes mais, sans le suivre dans ce
souci de la précision, il suffit de penser aux phénomènes de type
Poltergeist pour se rendre compte que l’au-delà peut être dérangeant,
voire hostile. Dans ces cas-là, il est impératif de reconnaître le plus tôt
possible les signes révélateurs afin de pouvoir rompre le contact
immédiatement.
C’est pourquoi la précaution
la plus importante est de ne jamais pratiquer le spiritisme seul ou
entre néophytes. Il est indispensable de demander conseil à des
médiums avertis !
Il vaut mieux également éviter de se risquer dans cet univers très
particulier si l’on est très jeune ou fragile psychologiquement…
Car le spiritisme
n’est pas une mode, ni un amusement chargé d’adrénaline. Il nous ouvre un
monde qui dépasse notre entendement, un monde qui peut nous apporter de
précieux enseignements et la joie de retrouver ceux que nous aimions, mais
aussi un monde qui peut se révéler dangereux.
A nous de savoir comment
l’aborder en toute connaissance de cause.